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« Colloque Guerres, Mémoire et Traumatismes » octobre 2011 Cercle des Francophones de Gand

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Colloque de gand

Le rapport de la mémoire à la langue du point de vue de la psychanalyse et son impact
sur la question des francophones en Flandre
Sylvie Lausberg
« [L]’amnésie du refoulement est une des formes les plus vivantes de la mémoire. » Cette
assertion de Jacques Lacan est suivie, dans le texte « Fonction et champ de la parole et du
langage en psychanalyse 1 », par ceci : « En psychanalyse, la cure apprend au sujet à
reconnaître comme son inconscient, son histoire. » Cette contribution propose d’envisager, à
l’aune de ces deux affirmations, deux termes qui sont proposés à l’analyse dans le cadre de la
journée d’étude organisée par le Centre d’étude des francophones en Flandre : « langages » et
« mémoire collective 2 ». L’association libre avec les termes qui précèdent, « guerre » et
« traumatismes », en dit déjà beaucoup sur ce qui est en jeu.
Les relations entre « francophones et néerlandophones » en Flandre s’en trouvent
d’emblée marquées. D’une marque qui s’accentue au fur et à mesure qu’on y appuie. Ce trait
marquant, identificatoire, ne doit rien à ce qu’on pourrait nommer « la vérité » au singulier ou
avec un grand V. Car débrouiller l’écheveau des fils de nos mémoires, collectives et
singulières, est un exercice d’autant plus périlleux quand on tente, comme c’est le projet de
cette contribution, de croiser deux disciplines, d’une part l’histoire, qui dirait la vérité
historique, et d’autre part la psychanalyse, qui fait place à la vérité du sujet.
Vérité du sujet et vérité historique
En psychanalyse, la vérité du sujet n’est que dans sa parole. Et l’histoire qu’il raconte n’a pas
à être évaluée selon des critères de véracité. C’est parce qu’il dit ce qui lui passe par la tête
que quelque chose advient, non pas de la réalité vraie, mais de ce que la personne met en
place pour faire tenir quelque chose d’elle-même, une image de soi, pourrait-on dire, qui va se
déconstruire et se reconstruire dans l’analyse. Le dire du patient ne peut pas le satisfaire, car il
1
Texte prononcé à Rome en 1953, publié in Jacques Lacan, Écrits, Paris, Seuil, 1966, coll. Le champ freudien, p.
237-322.
2
« Francophones et néerlandophones en Flandre. Guerre, traumatismes, langages, mémoire collective », 7
octobre 2011, Archives libérales, Gand.2
est impossible de tout dire, sans compter le mal dire, et le mi-dire. Dans la cure par la parole,
cette approche où quelque chose toujours échappe, permet à l’analysant d’entendre dans ce
qu’il dit à cet autre bienveillant qu’est l’analyste, cette part inconsciente qui parle et agit en
lui. Il ne s’agit donc pas de tout dire – ce qui est impossible –, ni de bien dire ; que du
contraire, puisque c’est dans les lapsus, les intonations soudaines, les mots sur le bout de la
langue qui se dérobent que, comme le souligne la phrase de Lacan citée plus haut, le sujet
apprend « à reconnaître comme son inconscient, son histoire ».
Ce que l’on désigne par inconscient n’est pas un amas de mystères cachés derrière un
gros rideau qu’il suffirait de lever pour y avoir accès. L’inconscient, dit Lacan, est structuré
comme un langage. Nous y revoilà : un langage qui a ses codes, sa grammaire, ses références
propres et qui est, avant tout, une structure.
L’entame d’une psychanalyse est déjà une traduction, la traduction d’une souffrance
subie en une décision agie. L’analysant peut dès lors se réapproprier cette histoire reconnue
comme son inconscient, en se décalant des abcès de fixation qui l’ont fait souffrir et l’ont
amené à commencer une cure analytique. Ce travail allège l’histoire du fardeau de « la
Vérité », de cette vérité totale qui boucherait les trous – de mémoire, les trous de ce qui
manque.
L’histoire réinterprétée par le patient s’émancipe alors du poids des répétitions
délétères, des souvenirs traumatisants – faux ou non – et des images mentales qui surgissaient
comme autant de marques indélébiles, indispensables alors à une forme de survie, même
grevée par le passé.
Sur le chemin de l’analyse, le sujet devenu évanescent peut être évoqué par la jolie
formule « Je n’ai été que pour devenir ce que je puis être ». On comprend bien dans cette
approche que la question de l’identité et celle de la mémoire apparaissent comme des
constructions pour tenir quelque chose d’un sujet qui ne tient pas. Que c’est en abandonnant
la construction homogène d’une image de soi fixée et raide que le sujet peut se déployer,
tantôt avec indulgence, tantôt avec exigence, dans un rapport plus souple et plus nuancé avec
lui-même et avec les autres.
Dans ce bref aperçu de ce qu’est la cure analytique, quelques items convoquent tout
naturellement le sujet qui nous occupe et qui met en jeu la mémoire collective, les
traumatismes, l’identité, la langue et le rapport à l’autre.
Passons maintenant à l’autre discipline, l’histoire, qui vise à dire la vérité historique. Il
ne s’agit pas, bien entendu, de la même vérité que celle évoquée à propos du sujet en analyse.
Même si nous pouvons relever un point commun : dans un cas comme dans l’autre, il y a3
toujours, immanquablement, une place pour l’interprétation. L’historien peut s’en défendre,
mais depuis Kant on sait que le sujet parlant ne peut se croire hors du champ de ses
investigations. Est-ce pour autant que la vérité historique ne vaille rien ? Certainement pas.
Pour prendre un exemple patent et mettre un peu les pieds dans le plat belge, lors de la
nouvelle demande d’amnistie des collaborateurs de la part de certains députés en mai 2011,
les historiens, qu’ils fussent francophones ou flamands, étaient tous d’accord sur l’analyse des
formes de collaboration dans les différentes régions du pays, sur les chiffres, sur les
différentes étapes de l’épuration, etc. La vérité historique est donc dite – du moins jusqu’à la
découverte d’éventuelles nouvelles sources. En revanche, la vérité subjective ne s’en contente
pas. En Flandre, l’amnistie paraît être une avancée bénéfique ; pour une majorité au sud du
pays, elle signe un recul des valeurs et de l’éthique politique, une concession inadmissible aux
« traîtres » qui, par ailleurs, sont pour la plupart décédés. Les crispations autour de cette
question démontrent que quelque chose d’autre est à l’œuvre, que cette revendication est
nécessaire, comme évoqué plus haut, pour faire tenir une construction identitaire.
Cette appréhension des divergences passe aussi par les mots et la langue. Les
francophones et les néerlandophones qui s’expriment sur le sujet n’entendent pas la même
chose dans le mot « amnistie ». En invoquant sa fonction d’oubli, les uns – comme le ministre
de la Justice de l’époque, Stefaan De Clerck – la jugent nécessaire à une novelle cohésion
sociale, sinon nationale. De l’autre côté de la frontière linguistique 3 , c’est l’effacement total
des fautes et des sanctions prononcées qui est mis en évidence, comme le prescrit le sens
juridique de l’amnistie, et qui est jugé inadmissible.
L’oubli, composante indissociable de la mémoire
On ne peut se souvenir de tout. Mais qu’est-ce qu’on oublie ? L’oubli n’est pas volontaire :
c’est un mécanisme de défense, qui permet, par une mise entre parenthèses, de continuer à
vivre, à fonctionner le moins mal possible. Ce refoulement est impérieux et proportionnel à
une nécessité vitale.
Pour revenir à la question de l’amnistie et à ses interprétations divergentes, on peut
résumer la situation comme suit. Au sud du pays, il n’y a pas de consensus sur la nécessité de
3
Sur les dimensions psychanalytiques de la « frontière linguistique » et des rapports entre citoyens francophones
et néerlandophones en Belgique, voir Quarto 36 (août 1989). Les psychanalystes devant la belgitude (n.d.r.).4
revoir l’interprétation de la collaboration, ni même d’évoquer la guerre et ses conséquences en
dehors des moments de commémoration officiels. Cela ne fait sens que dans un rapport au
passé qui n’agit plus que narrativement. Au nord, au contraire, les liens génériques entre le
mouvement d’émancipation flamand et les collaborations avec les occupants allemands en
Belgique nourrissent un rapport à la mémoire plus complexe et sont remis en jeu – et en
scène – dans des discours identitaires et nationalistes. Pourquoi ces discours trouvent-ils
écho ? On peut avancer que, plus la construction est fragile, plus les processus identificatoires
se radicalisent et se musclent. Les images sont fixes, ce qui n’est pas sans conséquence pour
ceux qui ne s’y retrouvent pas.
Cette impasse où s’opposent deux interprétations radicalement différentes du rapport à
la mémoire et à l’oubli est sans doute à l’origine d’une trouée récente ouvrant à une nouvelle
interprétation. Celle-ci fait place à une troisième mouture, celle de la « collaboration grise »
qui a d’ailleurs trouvé à Gand un espace pour s’exposer 4 . Entre la pureté supposée du blanc et
la malignité dénoncée du noir 5 , cette nouvelle mouture propose une analyse non plus basée
sur l’éthique et la responsabilité individuelle, mais sur la prise en compte d’un contexte
collectif, conditionné par les nécessités socio-économiques en temps de guerre.
Ici encore, comme sur les chiffres et la nature du phénomène, des historiens des deux
communautés linguistiques s’entendent.
Ce qui ne veut pas dire que cette thèse fasse
l’unanimité. Les interprétations multiples aident à avancer dans la compréhension des
phénomènes, qu’ils soient personnels ou collectifs. Mais ce qui pose problème est bien plutôt
l’usage politique que l’on peut en faire. Où prend naissance la motivation qui a présidé à cette
« nouvelle mouture » ? Dans la volonté de comprendre les nœuds de fixation pour mieux les
rencontrer, ou dans celle de les effacer ?
Si, comme le disait Lacan au seuil de cet article, « l’amnésie du refoulement est une
des formes les plus vivantes de la mémoire », c’est bien que la force de ce refoulement est à la
mesure de ce qui est refoulé. Le refoulement n’est pas un mécanisme volontaire ; c’est un
réflexe de survie. Le hic, c’est que le prix du refoulement est parfois très lourd. Pour
expliquer cela, j’utilise souvent la métaphore du Tipp-Ex. La tache, la faute et le traumatisme
étant trop pénibles à rencontrer, à admettre, ils sont masqués, enfouis, « tippexés », recouverts
afin que l’individu puisse continuer à fonctionner. Mais cette tache, même recouverte de
4
C’est à Gand que s’est déroulée la journée d’étude citée en note 2. L’exposition « Gekleurd verleden. Familie in
oorlog » (Passé colorié. Famille en guerre) s’est tenue dans cette même ville, au Kunsthal Sint-Pietersabdij, du
26 novembre 2010 au 25 avril 2011.
5
C’est d’ailleurs par l’expression « de zwarten » (les noirs) que l’on désigne dans le langage courant les
collaborateurs du nord du pays.5
blanc, ne disparaît pas pour autant : elle imprime au contraire à la construction psychique de
l’individu un mouvement nécessaire pour la contourner. On pourrait dire que la construction
en tient compte et que tout son équilibre tourne autour de cette tache. C’est pourquoi ce qui
est oublié, refoulé, continue à exister et donc, à certains moments, à se manifester,
involontairement, inconsciemment. Le refoulement est un instrument de stabilité. Il permet de
vivre dans une autre « réalité » acceptable, viable, à des degrés divers selon la prégnance du
traumatisme et de ses conséquences. Et cela vaut pour chacun.
Le refoulement se signale, dans sa forme nocturne, dans les rêves ; et dans sa forme
diurne, cela s’appelle « délire ». En effet, de la même manière que le dormeur rêve et que ce
rêve est indispensable à l’équilibre psychique au réveil, le délire signe chez l’individu très
fragilisé une nécessité. Celui ou celle que l’on empêche de rêver en mourra ; il en va de même
quand l’individu délire : si l’on tente de le « raisonner », ce qui lui tient lieu de structure
s’effondre, et lui aussi. Ceci pour démontrer que le délire n’est pas réservé aux « fous ».
Nous délirons tous : pour la majorité d’entre nous, la nuit dans les rêves ; le jour aussi, pour
les plus fragiles, marqués par un ou des traumatismes impossibles à rencontrer.
Étymologiquement d’ailleurs, le mot « délire » signifie « labourer en dehors du sillon ». C’est
donc bien un travail qui s’opère à côté du lieu normal, un travail dont la dépense d’énergie
vise à produire des conditions où la vie est possible.
Ce mécanisme salvateur peut être « levé » quand la structure est plus souple, qu’elle
peut supporter les chocs et le mouvement. La remise en mouvement d’un individu est un des
objectifs de la cure analytique – mouvement, signe de vie. En Belgique, la rupture entre les
communautés du Nord et du Sud a littéralement paralysé le pays. Comment faire pour le
remettre en mouvement ?
Il est bien périlleux de vouloir transposer les mécanismes inconscients individuels à
des entités collectives. Cette transposition, sur le plan intellectuel du moins, peut cependant
s’avérer utile afin d’envisager les rapports entre les habitants du Nord et du Sud de notre pays,
en tentant d’ouvrir à cette appréhension analytique des divergences. Comme j’ai essayé de
l’expliquer, toute construction mentale répond à une nécessité de (sur)vie. Celle-ci est
fonction des manques et des attentes. Cette fonction, en mathématique, est bien exprimée par
le « rapport » des uns aux autres. Mais de quel autre s’agit-il ? D’un autre identifié comme
différent. Cette différence n’est-elle pas à questionner d’abord chez celui qui parle ? Et parle-
t-il pour lui seul ?6
La place de l’autre, et l’autre en nous
Dans les rapports entre les communautés flamande et francophone de Belgique, les « petites
phrases » récupérées par les médias alimentent le nœud, l’imbrication qui aujourd’hui semble
inextricable. Si nous le prenons par le biais de l’indéchiffrable, nous pourrons peut-être
prendre la mesure d’un « dit » totalisant qui ne laisse que peu de place au vécu subjectif. C’est
pourtant à partir de celui-ci que les radicalisations s’expriment. Mais qui parle donc dans ce
« porte-voix » ?
Dans cette différence entre « ceux du Sud » et « ceux du Nord », on trouve une ligne
de démarcation qui nous ramène à l’essence même ne gagne-t-on pas à dire plutôt « à l’un des
fondements » ? de la condition humaine :
Entre l’homme et l’amour
Il y a la femme
Entre l’homme et la femme
Il y a un monde
Entre l’homme et le monde
Il y a un mur 6 .
Ce mur, c’est celui de l’impossible, auquel chaque être humain est confronté :
impossible de vivre sans mourir. Est-ce pour autant que la condition de la survie soit de faire
mourir l’autre ? L’identité n’est pas un tout. Elle ne peut se construire que dans ce
« rapport » à l’autre. Quand ce rapport se réduit à la langue, la nôtre ou celle de l’autre, c’est
que l’identité est bien fragile et demande quelques secours.
Ces secours sont-ils du ressort du politique ? Cela supposerait qu’on demande à la
« politique » – construction concertée pour fixer un cadre collectif où se déploient des
individus – de donner des réponses aux questions que l’on ne peut se poser qu’à soi-même.
Qui suis-je ? Quel est cet autre en moi qui m’anime et qui m’échappe ? Cet autre en moi qui
échappe à ma conscience, n’est accessible que par ses manifestations erratiques : rêves,
pensées déraisonnables, lapsus, actes manqués qui réussissent à dire quelque chose de ce qui
est refoulé. Pour appréhender cela, il faut en être curieux, et un peu de courage pour
rencontrer cette autre face de nous-mêmes, avec ses oublis et ses « romans » personnels.
6
Antoine Tudal, « Paris en l’an 2000 », cité in Jacques Lacan, art. cit., p. 289.7
Mais quand ce « roman » est romancé par d’autres, il y a peu de chances pour que
l’individu, le citoyen, y trouve autre chose qu’un condensé de ses frustrations et griefs
supposés. Le « nationalisme identitaire» est un produit, au sens mathématique du terme. Le
produit d’un « rapport » qui échappe, dans un discours qui se veut « collectif » en jouant sur
la faille entre identité personnelle et identification commune. L’identité devrait être comprise
comme complexe et subjective, donnant place au sujet ; l’identification, forcément réductrice
puisque basée sur des traits communs, rassemble (souvent dans une communauté de griefs)
une « identité réinventée», qui est alors différentielle et ne se soutient que dans un rapport à
l’Autre fantasmé.
C’est le processus bien connu du bouc émissaire. Pour souder un groupe, la cohésion
fragile se renforce contre un « autre », différent, porteur du mal. L’étymologie du mot
« émissaire » en français dit bien qu’il porte le message, et, en néerlandais, le « zondebok »
veut dire littéralement le « bouc du péché ». Il a donc pour fonction de porter la faute et
d’absoudre le groupe qui se refait une virginité sur son dos en l’accablant de tous les maux.
C’est en lui coupant la gorge et en faisant couler le sang du bouc que, dans les sociétés
traditionnelles, la collectivité se ressoudait une fois le contentieux écoulé. Ce dernier disparaît
progressivement au fur et à mesure que le sang du bouc coule.
En 2012, le contentieux linguistique belge semble trouver des ouvertures plus
constructives. Soulignons dans le même temps que les crises, les périodes de doute, induisent
immanquablement des changements, et que cette dynamique est non seulement
incontournable, mais souhaitable. Dans l’histoire de l’humanité, les peuples voisins ont
toujours connu ces épisodes qui débouchent soit sur un raidissement, un repli identitaire, soit
sur une nouvelle donne empreinte de plus de souplesse. Dans ce cas de figure, la crise aura
permis de s’ouvrir à une écoute et à une parole plus nuancées dans lesquelles l’autre est à la
fois accepté dans sa différence et compris dans la place distincte qu’il occupe. Cet équilibre
de la distance permet d’échanger sans se laisser dépouiller, d’ouvrir la porte sans se laisser
envahir. La langue française utilise judicieusement une expression qui donne toute sa
dimension à ce difficile exercice : quand une porte ne se ferme pas complètement, on dit qu’il
y a du jeu dans la porte. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : de pouvoir jouer avec l’ouverture et
la fermeture, de pouvoir doser, sans fixer une fois pour toutes, ce qui convient à l’un et à
l’autre, dans une altérité respective et respectée.
Cependant, pour pouvoir jouer et prendre plaisir à la partie, il faut connaître et
respecter les règles, savoir comment et pourquoi on est arrivé à la place que nous occupons
dans le parcours qui est le nôtre. Retour sur la mémoire et l’oubli, travail jamais terminé mais8
qui induit des changements et des dynamiques nouvelles. Ce travail salutaire suppose à la fois
un retour sur soi et de la pédagogie.