Biographies dans Regards

6 Déc 11

Robert Goldschmidt

(1877-1935)

Inventeur infatigable, Robert Goldschmidt était un scientifique à la fois génial et discret. Physico-chimiste tout dévoué à son pays d’élection, il a écrit quelques- unes des pages les plus passionnantes de l’histoire de la Belgique, alors au comble de son rayonnement.

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Paul Heymans

(1865-1941)

Fils d’un publiciste et historien de renom, Paul ymans va hisser son nom sur la scène politique internationale. Homme d’Etat, juriste, diplomate, il porte haut les couleurs de notre pays, à un moment les plus terribles de son histoire.

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Léon Lambert

(1851-1919)

L’histoire commence à Lyon, où Samuel Lambert, né en Alsace en 1806, épouse Jenny Low Lovy, musicienne connue sous le pseudonyme d’Eugénie Lion. Négociant le jour, Samuel qui taquine les pinceaux, partage avec sa muse une vie de bohème jusqu’à ce que, veuve ,belle-maman Lovy, décide de se remarier!

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Louis Hymans

(1829-1884)

En 1829, un jeune couple venu de Venlo s’installe à Bruxelles, rue Montagne de l’Oratoire. Lui est un médecin juif réputé, auteur d’un traité de chimie ; elle, une jeune femme instruite et polyglotte, qui vient d’avoir son premier enfant. Durant leur premier été à Bruxelles, la révolution belge éclate et les Hymans quittent la capitale pour des cieux plus tranquilles.

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Leo Errera

(1858-1905)

Botaniste de renommée internationale, Léo Errera a permis à la Belgique de développer cette science grâce à la création d’un Institut botanique. Mais au-delà de l’observation et de la recherche scientifique mêmes, le génie d’Errera a été de mettre en perspective, grâce à une approche historique, les aspects philosophiques de son domaine de prédilection : la vie et le comportement des végétaux.

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George Montefiore Levi

(1832-1906)

Les parents de George (à l’anglaise) se rencontrent et se marient à La Barbade. Isaac Levi est marchand ; Hanna-Esther Montefiore vient d’une famille illustre dans les communautés israélites de Livourne et de Londres, en passant par Sydney. Est-ce pour cela que le petit George, né en Angleterre en 1832, cherchera toute sa vie à conserver en priorité le patronyme maternel ?

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Arthur Schnitzler

(1863-1931)

Arthur Schnitzler naît à Vienne en 1862, au moment même où les parents du petit Sigmund, cinq ans, se fixent dans la capitale impériale. Ils y habiteront tous deux pendant près de sept décennies puisque Schnitzler y meurt en 1931. Outre cette proximité géographique, ils ont surtout en commun une formation de médecin et un domaine d’investigation privilégié : ce fameux inconscient qui sous-tend l’œuvre de l’un et de l’autre.

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Jonathan-Raphaël Bischoffsheim

(1808-1883)

Dans la Biographie Nationale Belge, une notice de quatre colonnes est consacrée à ce personnage. Elle commence par ces mots : « Bischoffsheim était un des nombreux Israélites d’origine allemande qui ont contribué le plus à édifier la haute banque internationale au XIXè siècle ». Cette envergure internationale ne doit cependant pas éclipser le rôle qu’il a joué dans l’histoire de la Belgique.

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Gustav Klimt

(1862-1918)

Contemporaine de l’effondrement catastrophique de l’empire des Habsbourg, cette « fin du monde » de la culture austro-hongroise, la peinture de Gustav Klimt, est souvent apparue comme le reflet transfigurant d’une société fin de siècle raffinée plutôt que comme une réflexion critique sur cette réalité sociale et historique. En suivant les traces des spécialistes1 de ce peintre parmi les plus connus au monde, cette vision prend passablement l’eau. Homme du 19e, et promoteur d’une modernité très 20e, Gustav Klimt se révèle à l’image de son oeuvre, mystérieux, et dans une perpétuelle trajectoire.

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Stefan Zweig

(1881-1942)

Lors de la préparation de cet article quelqu’un m’a posé cette question: « Que peut-on dire de neuf sur Zweig sans s’être livré à une analyse approfondie et scientifique de son œuvre ? » Je me remis alors à penser aux nouvelles que j’avais lues dix ans auparavant et qui ont marqué mon esprit au point que l’évocation simple de leurs titres provoque à chaque fois en moi un tumulte d’émotions retenues : « Vingt-quatre heures dans la vie d’une femme », « Le joueur d’échecs » ou « L’étoile au-dessus de la forêt ». La liste est longue : Zweig en a publié quarante-cinq dont dix-sept encore inédites en français.

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Arnold Schönberg

(1874-1951)

Né à Vienne le vendredi 13 septembre 1874, dans une famille de la petite bourgeoisie juive, Arnold Schönberg n’est pas à proprement parler un enfant prodige. Il étudie le violon dès l’âge de neuf ans et compose d’instinct assez rapidement. Dix ans plus tard, il se produit comme violoncelliste dans un orchestre amateur dirigé par Alexandre Zemlinsky. Hormis le contrepoint que ce dernier lui apprend en six mois, et quelques notions d’harmonie élémentaire dispensées par son ami Oscar Adler, Schönberg ne fera pas d’autres études musicales. Considéré comme le plus grand professeur de composition et le plus grand pédagogue de son époque, Schönberg est en réalité autodidacte!

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Isadora Duncan

(1878-1927)

Née en 1878 à San Francisco, Isadora Duncan est la fille d’une pianiste virtuose, « english lady » dans le plus pur style victorien, et d’un poète américain de la high class, bientôt ruiné par de mauvaises affaires. Abandonnée avec ses quatre enfants, Mrs Duncan les élève dans la pauvreté, l’amour de l’art et de la beauté. Les soirées à lire les classiques soudent le clan, sur lequel plane la figure d’un père présenté comme l’incarnation du Mal. Après les petits larcins qui contribuent à faire vivre la famille, Isadora, la plus jeune, danse sans relâche, sur la plage, face au Pacifique.

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La dynastie des Strauss

C’est dans la taverne que son père vient d’acquérir que naît, en 1804, Johann Strauss, premier du nom. Fils d’aubergiste, c’est en autodidacte, caché sous les tables du café paternel, qu’il apprend la musique. La mort de celui-ci, alors que Johann n’a que douze ans, l’oblige à travailler ; apprenti chez un relieur, le garçon veut devenir musicien. Il y parviendra avec maestria sans qu’on sache encore aujourd’hui comment !

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Louise Weiss

(1893-1983)

Née à Arras le 25 janvier 1893 dans une famille de la grande bourgeoisie, Louise Weiss incarna, avec grâce et détermination, la conscience de l’union d’une Europe dont elle suivit pas à pas la mutation. En 1993, la France a célébré dignement la naissance de cette grande dame qui a côtoyé les plus grands de ce monde et nourri sa plume d’écrivain et de journaliste au bleu de son regard, aussi charmeur que perspicace.

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Melanie Klein

(1882-1960)

Melanie Klein est reconnue comme « le principal maître à penser de la deuxième génération psychanalytique mondiale »1. L’énorme influence du « kleinisme » peut laisser croire que cette femme était un génie incarné, une « super woman » simplement douée des moyens de son ambition. Sans doute aucun, Mélanie Klein était géniale, mais elle se révèle surtout une femme comme les autres, ballottée entre maternités et dépressions ; une femme qui, à quarante ans, trouve la force de transcender ses épreuves pour en faire profiter les autres.

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Simone Veil

Simone Jacob, née en 1927, est la cadette des quatre enfants de l’architecte André Jacob et d’Yvonne Weizmann. Chez les Jacob, les valeurs juives essentielles – la famille, le travail, l’intransigeance morale et le respect des intellectuels – sont d’abord des valeurs républicaines, celles de la France qui a réhabilité le capitaine Dreyfus.

Rigueur et discipline : Simone vit dans l’amour d’une mère qui renonce à ses études scientifiques pour obéir à son mari. Petite fille, à Nice où son père compte faire fortune, Simone enrage de voir sa mère plier devant l’autoritarisme paternel.

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Theodor Herzl

(1860-1904)

Quoi de moins original que le parcours de Theodor Herzl ? Sa famille quitte

Budapest pour venir s’installer à Vienne dans le dernier tiers du XIXe siècle. Bourgeoisie aisée, musique et littérature, allemande surtout ; la bar-mitsvah est loin et le judaïsme en retrait. L’assimilation ne fait que suivre le cours de la vie ; pas vraiment un choix, plutôt une façon de préserver l’acquis et préparer l’avenir.

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